Appel à projets « Territoire d’innovation et de grande ambition » de la caisse des Dépôts :
la candidature du territoire portée par le Parc a franchi la première sélection !

Sur une centaine de projets déposés, seuls 40 ont été retenus le 8 novembre 2017, dont celle du Parc et de ses partenaires. C’est d’ailleurs la seule candidature d’un Parc naturel régional !
Une délégation de porteurs de projets, élus et acteurs économiques, ira défendre cette candidature lors d’une audition à la Caisse des Dépôts, vendredi 24 novembre 2017 !
Pour mémoire, il y a à la clé 400 000 € pour les études, puis 45 000 000 d’€ d’aide pour la mise en œuvre des projets sur 10 ans.

Collectivités, entreprises, universitaires, habitants ont répondu à l’appel du Parc naturel régional du Gâtinais français et se sont mobilisés pour faire du Parc un territoire d’innovation de grande ambition !

Le Parc naturel régional du Gâtinais français a répondu à l’appel à projets de la Caisse des Dépôts intitulé Territoire d’innovation de grande ambition.
C’est un projet de grande ampleur, impliquant une mise à disposition de budgets importants pour les lauréats.
Notre programme d’envergure est composé de 58 actions innovantes proposées par le Parc et les acteurs du territoire. à la fin du mois de septembre nous avons franchi la première étape de cet appel à projets : adresser notre candidature, composées de projets originaux associant une forte dynamique d’innovation à un écosystème territorial solide.
Notre candidature a été sélectionnée pour l’audition de notre délégation !

Exemple du site préhistorique des Bossats à d’Ormesson

Découvert à l’occasion de prospections de surface dans les années 1930, redécouvert plus récemment en 2005 lors de nouvelles récoltes en surface de la parcelle labourée des Bossats, le gisement préhistorique d’Ormesson est désormais un site majeur pour la connaissance de deux périodes mal connues du Paléolithique dans le Bassin parisien, le Gravettien (appartenant au Paléolithique supérieur) daté ici de 26 000 ans et la fin du Paléolithique moyen daté de 47 000 ans.
Ce site préhistorique présente un intérêt scientifique considérable et fait l’objet depuis plusieurs années d’une campagne de fouilles par une l’équipe d’Ethnologie préhistorique du CNRS.
L’intérêt scientifique de ce site archéologique exceptionnel s’inscrit en complémentarité avec la mission pédagogique du Musée départemental de la préhistoire d’Ile-de-France, situé à Nemours, à quelques kilomètres des fouilles.

Ce qui est envisagé

  • Couverture du site avec un caractère architectural et éco-environnemental innovant.
  • Projet de réhabilitation d’une ferme située à proximité du site des fouilles d’Ormesson dans un but pédagogique afin d’y créer des capacités d’accueil groupe (classes préhistoire, archéologique, agricole, autres scolaires, familles, …).
  • Opération conjointe avec le Département sur le remembrement forestier permettant à la commune de disposer à terme d’une unité forestière et d’y introduire le bison (en lien avec le site archéologique).
  • Valorisation des sentiers pédestres autour du site : création de circuits permettant la découverte d’animaux préhistoriques le long des parcours (implantation de reproduction en taille réelle).
  • Mise en place d’une collaboration avec le Musée de la Préhistoire situé à Nemours.
  • Réintroduction de bisons et de rennes dans les parties boisées appartenant à la commune.
  • Extension d’une piste cyclable pour un raccordement à l’Eurovéloroute.

La réalisation de ce projet permettra de :

  • mettre en lumière le patrimoine préhistorique de la commune,
  • favoriser la connaissance de ce pan de l’histoire à travers la réhabilitation d’une ferme en hébergement collectif permettant d’accueillir des classes archéologiques, préhistoires, voire environnementales (agriculture),
  • améliorer l’attractivité du territoire à travers la création d’un pôle d’envergure à Ormesson,
  • protéger les vestiges en couvrant le site et en faire un lieu scientifique et touristique en le reliant au Musée départemental de la préhistoire de Nemours,
  • mettre en valeur les sentiers pédestres autour du site de fouilles,
  • réintroduire une espèce protégée : au-delà de l’aspect symbolique qu’incarne le retour d’une espèce aussi emblématique que le bison, l’animal va jouer un rôle important dans la gestion écologique forestière. La présence du bison devrait également renforcer l’attractivité de la région, profitant ainsi à l’économie locale.

Une dimension innovante évidente
Un projet d’envergure et transversal couvrant les axes du développement touristique, économique, culturel et scientifique.

La réintroduction de mammifères emblématiques : le bison et le renne.
La mise en place de classes archéologique, préhistoire et agriculture (vente possible de produits du terroir).
Une réhabilitation éco-environnementale de ferme locale (recours à des matériaux respectueux de l’environnement comme le chanvre et le bois).

Bénéficiaires

  • Le jeune public d’Île-de-France : l’approche pédagogique, mise en œuvre par des animateurs ou des intervenants spécialisés, permettra une meilleure compréhension par ce public des modes de vie passés : « agir pour comprendre ».
  • La population locale du territoire et plus largement d’Île-de-France par l’attrait scientifique et touristique du site.
  • La commune d’Ormesson, la Communauté de communes et la Parc naturel régional du Gâtinais français, à travers la valorisation du territoire et de l’économie locale (projet source de création de richesses et d’emploi pour le territoire).
  • Le Musée de la Préhistoire.

Exemple de la Digiferme de Boigneville et ses fermes pilotes satellites,
un projet de recherche au service des agriculteurs du futur.
Un espace de démonstration et de recherche, afin d’étudier la faisabilité des nouvelles technologies dans une « vraie » ferme, une vitrine de l’innovation en agriculture :
– désherbage numérique avec robots désherbeurs,
– agriculture de précision avec des outils modulables,
– valorisation des informations en temps réel grâce à l’interconnexion des outils connectés,
– durabilité économique des solutions, avec un pilotage de l’exploitation via une tablette numérique.