Aux Champs Soisy
Pauline et Rodolphe Fouquet

Contact

2519 chemin de la Padole
91750 Champcueil

07 70 01 63 94

auxchamps.soisy@gmail.com

HORAIRES
D’avril à décembre
Vendredi 15h-19h, samedi 9h-13h
7 j/7 et 24h/24 avec le distributeur

« Nous avons repris Le Verger des Challois à Champcueil près de Milly-la-Forêt en 2020, juste avant le confinement. Nous avons immédiatement passé toutes les terres et les vergers en conversion vers l’agriculture biologique et nous sommes certifiés cette année sur tout ce qui a été planté après le 10 mars 2020. En gros tout, sauf nos vieux arbres qui ont été plantés pour la plupart au début des années 80. Ils ont notre âge et c’est pas d’ la tarte tous les jours ! »

Rodolphe : « Je suis fils de paysan et je voulais depuis longtemps diversifier ma ferme (céréales bio à 20 minutes de l’endroit où nous sommes installés aujourd’hui ).« 

Pauline : « J’ai travaillé autour du monde agricole comme journaliste principalement jusqu’à mon installation en 2020. L’arboriculture fruitière me trottait dans la tête depuis une dizaine d’années et les hasards de la vie ont voulu que nous rencontrions Jacqueline Legrand qui n’avait personne pour reprendre sa ferme. Et comme on est un peu fous on s’est lancés dans cette aventure complètement folle !« 

« Nous nous sommes rencontrés pendant nos études agricoles. Nous avons deux enfants : Joséphine 7 ans et Armand 4 ans.
Nous avons 4 hectares de pommes avec une quinzaine de variétés, 1,5 hectares de poires (7 variétés) dont la moitié a moins de deux ans (nos autres bébés!). En parallèle nous renouvelons et diversifions entièrement le verger sur une période allant de l’hiver 2021 à l’hiver 2025/26 (pommiers, poiriers,cerisiers, mirabelliers, et même abricotiers et pêchers) mais ils sont encore petits et ne donneront qu’à partir de 2024 pour les mises à fruits les plus rapides…

Pour assurer nos années climatiques difficiles nous avons également une aspergeraie et une fraiseraie en plein champs, avec quelques tests sous tunnel pour la précocité. Nous avons une toute petite gamme de légumes et de petits fruits rouges pour la vente à la ferme.

Nous sommes quatre personnes à travailler toute l’année (Xavier et Charlotte nous supportent même l’hiver)  avec jusqu’à 5-6 personnes en renfort d’avril à novembre pour les périodes de rush (cueillette, récolte, éclaircissage, etc). Même si nous partageons beaucoup de décisions et de tâches , nous  assurons chacun le suivi de certaines cultures et ensuite nous échangeons sur les choix d’intervention et la façon de s’y prendre ou juste d’encaisser. A Rodolphe les asperges, les fraises et le maraîchage, à Pauline les vergers .

Nous vendons principalement en direct (vente à la ferme via casiers et boutique deux 1/2 journée par semaine ainsi qu’en Amap. Les fraises et les pommes/ poires sont vendues aussi  en gros volume via la Coop Bio d’Ile-de-France).

Une partie de notre récolte de pommes est transformée en jus et en compotes tous les ans.

Nous transformons également les surplus de légumes et de fruits rouges via des conserveries franciliennes pour valoriser ce qui ne peut l’être en frais et disposer d’une gamme de conserverie intéressante l’hiver… 

Et puis nous sommes devenus une Boutique gâtinaise en 2022 ! Il se trouve que le cahier des charges collait tout à fait à nos objectifs à savoir : production locale et de saison. Nous aimons sensibiliser les gens sur la saisonnalité et l’offre locale. Non on ne trouve pas tout dans notre boutique et c’est logique ! Nous sommes producteurs de fruits et légumes pas commerçants de détail, notre objectif est  de proposer nos productions en direct et ultra-frais. Un gage de qualité que les gens ne retrouveront pas ailleurs, notamment sur des produits tels que l’asperge ou la fraise.

L’enrichissement de l’étal avec les légumes d’autres producteurs locaux est une  façon de proposer une gamme élargie à nos clients et de faire travailler en réciprocité nos consoeurs et confrères. Nous réfléchissons également à proposer un rayon non-alimentaire et un rayon brasserie et/ou boissons locales (bieres, etc…). La finalité non dissimulée est de faire vivre un réseau de gens qui travaillent bien et qui méritent d’être connus et un territoire auquel nous sommes attachés.«