Garentreville

Garentreville est un village très ancien du plateau du sud du Parc naturel régional du Gâtinais français puisqu’il en est fait mention dès le XII^e siècle.

La plaine, dont Garentreville occupe la partie ouest, est bordée d’une chaîne d’ondulations dont deux sont couronnées par les villages de Burcy et de Fromont ; une troisième, la plus rapprochée de Garentreville et qui appartient en partie à son territoire, est désignée sous le nom de Belle-Vue. C’est en effet un point de vue d’où le regard embrasse une très grande étendue.

Le paysage n’est pas monotone grâce à la diversité des cultures (principalement betterave sucrières, céréales et colza) et du rythme des saison qui fait varier les couleurs du couvert végétal. La culture de la vigne y tenait au début du XIX^e siècle le premier rang, avec celle du safran. Ces deux cultures avaient disparu à la fin du XIX^e siècle après l’invasion du phylloxera et l’hiver rigoureux de 1880,

Les villages voisins sont situés à quelques kilomètres et sont typiques des villages de la région mais une spécificité de Garentreville est d’avoir conservé la forme des « fortifications » et des « fossés » que le roi Louis XII avait autorisé ses habitants à construire afin de se protéger de l’occupation anglaise et plus tard du passage des routiers. Trois portes permettaient d’entrer dans le village :

La porte de Nemours ou de « Fargeville »

La porte de Burcy ou des Vignerons

La porte de Puiseaux.

Il n’en subsiste aujourd’hui que le souvenir et une rue périphérique du nom de « derrière les fossés ».

Au centre du village l’église Saint Martin comporte un clocher-porche latéral. Elle remonte dans ses parties les plus anciennes au XIII ^ème siècle.

A l’extrémité ouest on trouve le château d’eau et à l’est une mare dite « petite mare » (bien qu’elle soit plus grande que la mare située à l’intérieur du village) et le cimetière. Ces deux extrémités sont reliées par la rue Saint Martin, perpendiculaire à celle-ci la rue de l’École conduit à la Mairie qui abrita l’école du village (il y avait déjà un instituteur en 1836) jusqu’en 1973.

Située à l’extérieur du village la ferme de Fargeville était jadis une dépendance de la Commanderie Templière de Beauvais en Gâtinais (fondée en 1210).