La vallée de la Juine

Vallee Juine©Aline Bonnotte

La Juine, avec son faisceau de ruisseaux et d’étangs, forme les marais à partir desquels se sont développés de multiples activités. Cette rivière égrène un patrimoine particulièrement riche de lavoirs, moulins, ponts… Des châteaux et leurs grands domaines ont également pris assise au bord de la Juine. Le long de son cours, le bâti traditionnel ne s’interrompt que pour céder un peu de place aux marais et à la plaine agricole en aval. Parfois, les chaos gréseux animent les perspectives.

La Plaine de Bière

Plaine de Biere©Marie-Lys Hagenmüller

Bienvenue au pays des micro-paysages ! Imaginez : une plaine maraîchère ouverte, envoyant ses sillons vers l’horizon, mais aussi des vergers, des petits boisements, des mares, des mouillères au milieu de champs, des crêtes… Les silhouettes de villages dessinent le pourtour de la plaine, quand ce ne sont pas les chaos gréseux ! La lumière et les ambiances de la Plaine de Bière sont particulières, les seigneurs qui y ont installé de grands domaines et les peintres de l’école de Barbizon qui venaient y poser leurs chevalet l’avaient déjà bien compris !

La forêt des Trois Pignons, les bois de la Commanderie et de Larchant

Foret Trois Pignons Commanderie©Fabienne Cotté

Entre vallées et plateau, de route villageoise en route forestière, le piéton, le cycliste ou le cavalier sont à leur aise ! Les villages sont les seuils de cette forêt qui prolonge la forêt de Fontainebleau. Certains, comme Larchant ou Villiers-sous-Grez, ont été implantés au creux de clairières agricoles : du haut des coteaux boisés, on découvre une belle perspective sur ces villages. Le sous-sol gréseux et siliceux est à l’origine de la topographie accidentée et de la richesse des paysages que l’on y rencontre (boisements, landes à callunes, plages de sable, chaos gréseux…).

Les vallées de l’École et du Rebais

Vallées Ecole et Rebais©Lucie Le Chaudelec

Cette vallée confidente très boisée ne laisse apparaître sa rivière qu’aux endroits où la main de l’homme l’a façonnée : lavoirs, ponts, cressonnières et moulins de très belle facture. En s’éloignant de la rivière, on découvre des vallées sèches où a été conservée une agriculture de proximité : haies, vergers, arbres isolés… Le rebord du plateau voisin, très tourmenté, laisse apparaître des vallons étroits boisés ou cultivés, les canches. De nombreux chemins les empruntent et permettent de découvrir ces fenêtres ouvertes sur la vallée.

La vallée de l’Essonne

Vallee Essonne©Bernadette Canard

Elle a été creusée à travers les plateaux du Gâtinais sud et de la Beauce. Sur le rebord du plateau, on découvre de somptueux points de vue sur la vallée. De nombreux marais et tourbières bordent la rivière, mais l’abandon du pâturage et de l’exploitation de tourbe font tomber ces milieux en désuétude, et la foret s’installe petit à petit. La faune et la flore n’en sont pas moins riches : la haute vallée de l’Essonne fait partie du classement européen Natura 2000. L’Essonne alimente de nombreuses cressonnières, paysages ouverts dans cette vallée plutôt intimiste.

Le plateau de Beauce-Gâtinais et les reliefs Juine-Essonne

Plateau Beauce gatinais et reliefs Juine-Essonne©Florian Rivoal

Ce plateau se différencie de celui de la Beauce par les ondulations des espaces cultivés, dues à la présence de vallées sèches.
Longé par la vallée de la Juine au nord-ouest et par l’Essonne à l’est, le plateau laisse apparaître sur ses rebords des crêtes boisées, véritables belvédères plongeant d’un côté sur les vallées et de l’autre embrassant les vastes clairières agricoles. Champs, landes et bois côtoient marais et roselières.

Le plateau de Mondeville-Videlles

Plateau Mondeville Videlles©Lucie Le Chaudelec

Trois paysages en un ! Au centre un plateau agricole, sur les bords du plateau des coteaux boisés et en périphérie des vallons cultivés. Ce plateau abrite des milieux naturels fragiles tels que les platières gréseuses, les landes, taillis et pelouses calcicoles. Les fermes remarquables qui s’y trouvent témoignent de l’importance de l’agriculture sur ce plateau. Les coteaux boisés sont parfois ponctués des traces d’anciennes carrières, témoignages d’un passé économique important.

Le plateau du Gâtinais sud

Plateau Gatinais sud©Florian Rivoal

L’agriculture y est l’activité majeure. De nombreux corps de fermes à cour fermée sont logés au cœur des bourgs. Sur le plateau, les silhouettes de villages sont très visibles et emblématiques : on reconnaît de loin les villages perchés sur les buttes. Vergers, jardins potagers et petite agriculture domestique sont toujours présents et annoncent les villages, une transition entre les champs cultivés et les habitations ! Sur ce plateau sans rivière, l’eau apparaît sous forme de mares, qui occupent une place en entrée ou parfois au cœur du  village. Seuls milieux humides du plateau, elles sont des réservoirs de biodiversité.