Après des siècles d’absence, son retour aux côtés des hommes très positif.

Parfaitement adapté aux cours d’eau, le castor s’accommode très bien des rivières encore très végétalisées comme l’Essonne. C’est d’ailleurs dans cette rivière, aux portes du Parc naturel régional du Gâtinais français, que sa présence a été constatée.

Le castor : écologue averti

 

Le castor d’Europe (Castor fiber) est le plus gros rongeur d’Europe (23 kg en moyenne).
Il est exclusivement végétarien et se nourrit d’écorces, feuilles…
La cellule sociale du castor est la famille, composée d’un couple d’adultes, des jeunes de l’année et des jeunes de l’année précédente (4 à 6 individus).
Une famille occupe un territoire linéaire variant entre 500 mètres et 3 kilomètres de cours d’eau. Ce territoire est délimité de manière olfactive, par dépôt sur le sol au bord de l’eau d’une substance odorante, le castoréum.

 

 

 

Le castor creuse son terrier dans la berge et peut également construire des huttes.
Le castor est protégé en France depuis 1968. Le statut de protection concerne l’animal et son habitat, huttes et barrages (arrêté ministériel du 23 avril 2007).

Le castor : architecte

Le castor est semi-aquatique. Il vit à la fois sur terre et dans l’eau. Il creuse son terrier dans les berges en érigeant parfois une hutte au-dessus du terrier pour le protéger des effondrements.
L’entrée de son terrier doit toujours être immergée pour éviter tout risque de prédation sur les jeunes. C’est pourquoi sur des cours d’eaux de faible profondeur, il peut bâtir des barrages pour conserver un niveau d’eau en toute saison au-dessus de l’entrée du terrier.
Avec ses constructions, il peut modifier son environnement. En érigeant des barrages sur de petits cours d’eau, il crée des zones humides et augmente la diversité des habitats.
En coupant des arbres, il apporte de la lumière et de la chaleur au sol et crée des mosaïques végétales propices au développement d’autres espèces.
Ses activités entretiennent la ripisylve et le réseau racinaire se trouve fortifié, ce qui améliore la stabilité des berges.
En bref, la présence du castor sur les berges de nos rivières enrichit la diversité des cours d’eau.

 

 

 

 

 

 

 

Photos : ONCFS

Vos contacts

Pour vous aider à distinguer les huttes des tas de branches ou les barrages des embâcles, ou toute autre information.

Parc naturel régional du Gâtinais français
Vincent van de Bor
01 64 98 73 93
v.vandebor@parc-gatinais-francais.fr

Office national de la chasse et de la faune sauvage
Paul Hurel
02 38 71 95 64
06 43 78 11 20
paul.hurel@oncfs.gouv.fr